Témoignage d’une équipière Agapé Campus

« […] c’est un honneur pour moi et c’est une très belle et bonne occasion de témoigner la diversité en Christ. […] je suis née et j’ai grandi sur une île, j’appartiens à l’ethnie Raizal, cela signifie que j’ai une «identité» définie basée sur histoire de ce peuple (anglo-africaine).

A 17 ans j’ai voyagé à Medellín, à l’intérieur du pays, puis je suis venue en France. Mon premier processus d’adaptation et de survie culturelle a commencé dans mon propre pays, la Colombie (en quittant l’île pour une grande ville).

Durant cette expérience, j’ai dû m’adapter à la langue, à la gastronomie, aux grandes infrastructures, aux moyens de transports (plus développé), à la mentalité des gens, la façon de faire les choses, etc. Alors, je ne sais pas si le processus a été long ou non, mais cela a suffi pour m’ouvrir les yeux sur la réalité du monde dans lequel nous vivons : nous sommes différents et nous sommes appelés à cohabiter ensemble.

Tout cela pour dire que l’interculturalité va au-delà de la communication ou de l’interaction entre des personnes ou des groupes aux identités de cultures différentes. Pour moi, c’est la liberté d’être. Et j’ai vécu ça chez Agapé France.

Quant à l’intergénérationnel, j’aime apprendre, grandir et connaître de nouvelles choses ; me tromper, me corriger, avancer, poser des questions, être à l’écoute, analyser, comprendre le pourquoi et le comment derrière les choses, etc. Je vois donc cela comme une richesse que j’apprécie beaucoup. Le monde et même Agapé seraient « fades » si les relations intergénérationnelles et interculturelles n’existaient pas. »

Keysi, jeune Colombienne et équipière Campus à Rennes témoigne de l’interculturalité et de l’intergénérationalité

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